Poème de l'an nouveau 2021: En cette année qui commence, vers quel chemin je m'élance?

Publié le par LUGGY ou LUGGUY

 

                        PORTRAIT D'UN INSURGÉ PRÉNOMMÉ STÉPHANE

 

 

C’était homme courageux, honnête, sans fioriture

Nombreux peuple français connaissaient sa droiture ;

Il fut émissaire du peuple en Indignation,

Il  s’opposait aux politiques sans concession ;

C’était un vrai gentleman couvert de noblesse

Qui défendait les humbles avec une belle hardiesse,,

Son prénom le plus connu était bien Stéphane,

Lutte sans violence que suivaient  milliers de fanes

Le conduire à rédiger petit livre vendus par millions

A nombre de français rêvant  la révolution ;

Philosophe  écrivain défendait les  humains,

Aux juifs bombarbant 600 élèves onusiens,

Réfugiés en école sur fief palestinien…

A Israël se transformant en dictature,

Il s’indignait utilisant son écriture :

Comment peut-on tuer  milliers d’ innocents

Sans avoir sur conscience des vieillards honte et sang ?

C’était un homme qui entrait en insurrection

Comme des jeunes djihadistes entrent en  religion.

Non violence, injustice étaient son combat

L’indignation des braves gens son branle-bas.

Il s’est éteint à l’âge de quatre vingt quinze ans,

Hessel  fut pour la paix authentique combattant.

 

[Guy Lheureux,

insurgé en CNV de septante-quatre printemps]

 

 Poème publié en novembre 2017 par la revue "LA PLUME ANGEVINE " (N° 4°Trimestre17)

 

 

 

 

COMPLAINTE POSITIVE 2021

 

 POUR UN AN NOUVEAU POÉTIQUE
 
Année qui s’achève, année qui commence
Dans quel avenir doucement je m’élance ?
Les souhaits sont présents dans tous les esprits
Le ciel phénomène où mon cœur est bien pris
Chante les louanges poétiques des  premiers jours
Et pluie cingle tranquillement toits des faubourgs.
 
Dans l’horizon astral d’une terre sans cratère
Un bouquet de violettes à l’orée d’un bois,
Un coucher de soleil sur une terre aux abois,
La surface d’un lac de montagne, claire comme verre,
La beauté immaculée des pics enneigés,
Le chant délicieux et imprévisible d’un beau geai,
L’orange infini d’un champ immense de tournesols,
Délicates pâquerettes en blancs tapis de sol,
Brouillard du matin engrisaille hamamélis
Minois des bergères penchant sur bouquet de lys.
 
Année qui commence, année qui s’achève ;
Vers quelle existence doucement je m’élève ?
La rousseur délicate des bourgeons verts d’hiver
Dessine sépia divine en murs de ville en fleurs.
Un puzzle emblématique, camaïeu de couleurs
Où les désirs des hommes en rêves femmes océanes
Célestement déposent leurs clartés diaphanes :
L’horloger Nouvel an remonte ses pendules,
Le paysan du Mont Pelas embrasse sa mule :
Les petits chanteurs nous enveloppent d’une langueur
Qui pénètre les atmosphères et touchent les cœurs,
Chœurs des enfants jetés aux vents des plaines,
Vieille en sari tricote ses petits bouts de laine,
Le grand facteur lissant ses noires et belles moustaches
Distribue les lettres de vœux : ah la belle tâche !
L’année commencée s’enveloppe de rouges en cavale,
Parfums enivrants faufilent fragrances et dédales,
Mois de janvier déjà quelque peu engourdi,
Et les poètes du soir rangent les porteplumes
Bien sagement, tout au fond de leurs vieux gourbis.
Il est tant de ranger aussi ma plume de fiel
Dans le plumier offert à Noël arc-en ciel.
Année qui s’achève et année qui s’élance,
Quoiqu’il arrive demain, vers poésie je m’avance.
 
Lugguy Guy-Joseph (le jour du O Guy l’an neuf)
 
[Extrait du recueil en préparation : "70 poèmes et 70dessins pour vous dire que je vous aime" et qui sera publié aux éditions "Société des Ecrivains" en 2021 sous l'auteur G. Lheureux. ]
 
 
(poème publié dans la revue GROGNARD en 2013)
(poème publié par la revue "LA PLUME ANGEVINE, en 2016)
 
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